Coopérer et résister

Face au péril de l’extrême-droite au pouvoir, Coopaname soutient les responsables politiques, associatifs, coopératifs et syndicaux dans la formation d’un véritable Front populaire.

Les maux du capitalisme sont partout. Le désœuvrement s’accroît. L’extrême-droite aux portes du pouvoir est la conséquence ultime d’un système politique et économique fondé sur la domination.

Conséquence ultime mais non finale, car l’extrême-droite au pouvoir marque toujours une rupture. Rupture civique, par sa conception ethnique de la société, rupture dans la composition de l’État et de sa relation aux corps intermédiaires et à la société, rupture démocratique. Elle continuerait d’approfondir, en même temps, les attaques portées à la planète, aux minorités, à la société civile dans son ensemble et au monde du travail, dans la continuité d’une politique éternellement vouée à nous adapter au marché.

Fidèle aux principes de la coopération et de la mutualité, et en tant qu’organisation engagée dans un projet d’émancipation, il nous semble être de notre devoir d’appeler à soutenir la constitution d’un front populaire contre l’extrême-droite, sur un programme de 10 à 15 priorités écologiques, sociales et démocratiques, pour les 2 années à venir. Nous appelons les coopérateurs et coopératrices à s’engager dans cette bataille.

Cet appel à l’unité ne saurait être un blanc-seing signé aux formations politiques, et à certaines de leurs errances. Il est clair que le combat contre l’extrême-droite passera par un renouveau de notre système politique et une nouvelle exigence démocratique, celle de mettre fin au seul gouvernement des « capables » dans la vie publique et économique.

Coopaname, en tant que coopérative, se tient prête à œuvrer à un tel projet.